Aspects et approche du traditionnel

La pratique du Karaté Traditionnel et du Kobudo d’Okinawa est accessible à tous, hommes et femmes, débutants ou pratiquants confirmés ayant déjà une expérience dans d’autres écoles de Karaté ou d’autres Arts Martiaux, jeunes ou moins jeunes. Contrairement aux pratiques « sportives », l’âge n’est pas un handicap dans les approches du « traditionnel ».

L’apprentissage des Arts Martiaux Traditionnels d’Okinawa est centrée sur les aptitudes du pratiquant. Il ne s’agit pas de se comparer aux autres, mais de faire du mieux possible ce que l’on est capable de faire. Les progrès sont individuels sans compétition avec les autres. Le combat à mener est un combat contre soi-même. Un des préceptes de l’école Oshukai est : « Tan Ren » : « repousser ses propres limites ».

La pratique régulière permet non seulement des progrès sur le plan physique (tonicité musculaire, souplesse …) mais aussi sur un plan personnel (confiance en soi, esprit de décision) et relationnel (contact avec les autres).

Le Karaté Traditionnel peut apporter une meilleure coordination corporelle par l’exécution simultanée des plusieurs gestes (déplacements associés à un mouvement de bras par exemple), une meilleure coordination oculo-manuelle par l’appréciation des distances lors d’attaques ou de défenses, une bonne tonicité musculaire de l’ensemble des muscles, un accroissement de la volonté en repoussant ses limites physiques lors d’efforts ou en acceptant certains impacts sur les membres (Kitae Kata) – la liste n’est pas exhaustive. « Shin, Gi , Taï » (Esprit, Technique, Corps) est le principe des arts martiaux : il faut progresser sur le plan mental, parfaire sa technique et fortifier son corps.

Le Kobudo (l’Art des Armes Anciennes) est un art martial à part entière : on y travaille aussi le mental (shin), les techniques propres aux 12 armes différentes (gi) et le physique (taï).

Grâce aux armes, le corps est épargné : les coups sont portés sur les armes qui servent autant à la défense qu’à la riposte ou à l’attaque. Il n’y a pas de chutes, étranglements, torsions de membres, hématomes et oedèmes comme dans les autres arts martiaux ; on y pratique en toute sécurité, ce qui rassure ceux qui ne peuvent se permettre d’être blessés.

D’autre part, en exécutant les techniques aussi bien à droite qu’à gauche, on développe les aptitudes du côté (gauche ou droit) négligé dans la vie quotidienne ; on devient plus habile. La diversité des armes, les différences de taille entre armes, les déplacements, postures, esquives, mémorisation du maniement (attaques, blocages, enchaînements …) sollicitent autant l’activité cérébrale que le physique. Grâce au travail avec un ou plusieurs partenaires à la fois, les échanges sont favorisés. C’est donc une activité adaptée à la vie moderne qui offre un dérivatif autant intellectuel que physique.

L’école OSHUKAI propose l’enseignement de ces deux Arts Martiaux, dans le respect des traditions héritées des grands Maîtres du passé et transmises par Senseï Chinen.

Le Dojo OSHUKAN Vallauris, reconnu par Oshukaï France, diffuse cet enseignement dont le volet culturel fait aussi partie de la pratique.